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Le diamant a brillé pour Jeanne et Michel Dincq

 
Paru le 08/04/2016

Le 2 avril 1956 à Evin-Malmaison, Jeanne Chevalier et Michel Dincq scellait leur amour. Soixante ans plus tard, famille et amis ont pu le vérifier en mairie de Méricourt, ville où ils résident maintenant depuis 56 ans. Le couple a renouvelé ses vœux devant Marianne Lenne, adjointe au maire.

Décembre 1955, Jeanne, qui chante dans la chorale de l’église avec la sœur de Michel,
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passe avec celle-ci les calendriers au porte à porte. Sans hésiter, Michel en achètera un et entre les deux jeunes gens, le courant passe très vite. Si vite, que quatre mois plus tard, les deux tourtereaux se passent la bague aux doigts. Un véritable coup de foudre.

De leur union naîtront Gérard en 1957, Jean-Michel en 1958 et Marie-Francoise en 1960. Leur statut de grands-parents sera comblé par six petits-enfants, viendront ensuite Mathieu, Yénis, Léhane, Lily-Rose, Ilona et Nessa, leurs six arrières petits-enfants.

Après avoir quitté l’école à 14 ans avec le certificat d’études, Jeanne Dincq, née le 15 novembre 1934 à Lens, est entrée en école de couture. « A 16 ans, j’ai travaillé comme employée de maison durant 5 années » se remémore Jeanne qui, après le mariage, décide de cesser de travailler pour s’occuper de sa famille. Une fois les enfants en âge de se débrouiller seuls, elle reprend une activité professionnelle de femme de service à la SNCF et ce, jusque sa retraite en 1994.

Michel, né le 6 octobre 1930 aux Mureaux dans les Yvelines a quitté lui aussi l’école à 14 ans. Il débute comme manœuvre tuilier jusqu’à 18 ans, avant d’être coffreur-boiseur durant 10 ans. « A 28 ans, je suis devenu chef d’équipe et polyvalent dans le bâtiment » avouera Michel qui a exercé cette profession durant 35 ans, dans 35 entreprises différentes. En 1990, il prend sa retraite.

Mais avec pour passion les échecs, Michel et son épouse ne sont jamais restés inactifs. Ils ont mené de nombreuses animations autour du grand échiquier tout en donnant de la voix au sein de la chorale Le chœur du rail durant 37 ans. Ils sont aussi montés sur les planches avec la troupe Les grands gosses. Aujourd’hui, ils continuent à s’investir dans le collectif d’habitants « Faisons un bout de chemin ensemble » et le journal « Bouche à oreille ». « Nous chantons dans les foyers logements, les EHPAD avec Mauricette Copin de RBM » ajoute Michel qui a été sollicité dernièrement par le collège Henri Wallon afin d’initier des élèves en difficulté aux échecs.
Publié le 08/04/2016

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