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Les Seniors de la Résidence Hotte ont testé les bienfaits de la médiation par l’animal

 
Paru le 23/04/2018

Quatre étudiantes en formation de moniteur-éducateur de l’IRTS (Institut régional du travailleur social) d’Arras ont monté leur projet d’actions concertées sur le territoire (PACT) avec la Résidence Henri Hotte.

texte-279.jpgPour Lucie, Ismérie, Estelle et Géraldine, avec le Pact mis en place en 2e année de formation, « le but, c’est d’ouvrir un partenariat entre l’IRTS et une association ou autre struture pour créer une animation collective à visée socio-éducative ».

Le choix des quatre étudiantes s’est porté sur la Résidence méricourtoise pour appliquer la méthode de médiation par l’animal et ses bienfaits à des fins préventives, thérapeutiques ou récréatives pour prévenir l’isolement et le réduire. « Cette animation, c’est pour essayer de comprendre et le faire de façon collective, plutôt qu’à domicile où c’est beaucoup plus difficile » précise Ismérie.

Une première étape avait vu le jour par une sensibilisation grâce à un documentaire animalier, « pour évaluer les craintes, les peurs…, avant de mettre en place cette action ».

La seconde partie s’est faite, dans une visée intergénérationnelle, avec les élèves de la classe ULIS du collège Henri Wallon.

Le dernier volet du projet a mis en scène une zoothérapeute et les étudiantes autour de deux jeux, pour apprendre à se connaître et stimuler la mémoire.

Au fil des séances, le groupe de résidants s’est étoffé et a pris plaisir par le jeu autour du Mémory. Des cartes, mais aussi des animaux qui sont aussi un bon moyen d’approche. Un lapin et un hamster pour le toucher et stimuler le contact. Cécile Boudot, intervenante professionnelle (voir encadré ci-dessous) était accompagnée de Jamaïque, un golden retriever, qui a joué les vedettes auprès des seniors. « Une action qui permet de développer la méthodologie, notre réseau, le partenariat et d’observer le champ du vieillissement » explique Lucie. Car pour les quatre étudiantes qui se préparent au diplôme d’Etat de moniteur-éducateur, leur champ d’action est plus axé sur la protection de l’enfance, le handicap et l’insertion professionnelle. « Cela nous permet d’avoir un autre regard sur un public différent ».
Publié le 23/04/2018

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Favoriser le bien-être de la personne

Cécile Boudot, intervenante professionnelle en médiation par l’animal est à la base éducatrice de métier. Après avoir travaillé 16 ans en IME, où elle avait fait intervenir un chien, elle crée l’association de médiation par l’animal de l’Omignon.

2018_04_12_02637_seniors_animal_bienfaits.jpg« J’interviens dans des établissements qui touchent des personnes fragilisées ou non par la vie et mon but, c’est de favoriser le bien-être à la personne par le biais de l’animal et de développer des objectifs éducatifs et pédagogiques ».

Les approches sont totalement différentes selon les publics. Cécile Boudot travaille différemment avec des personnes handicapées, des personnes âgées, des enfants. « C’est à moi de m’adapter en fonction du public ».

A la Résidence Hotte, les premiers contacts ont permis d’observer comment les personnes réagissent en fonction de l’animal. « Pour déceler ce qu’elles éprouvent, ce qu’elles ont envie de raconter, de libérer et d’échanger » explique la zoothérapeute qui travaille essentiellement avec des animaux familiers (chien, cochon d’Inde, lapin). « Mais on peut travailler avec tous les animaux, tant que l’animal se sent bien, tout est possible et réalisable ».
Cécile Boudot, AMAO, association de médiation par l’animal de l’Omignon, 17, rue de l’Abbaye, 80200 Athies. 06 71 20 21 25.)]

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