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Les communaux dans la rue expliquent leur mouvement de grève

 
Paru le 10/10/2017

A l’appel à la grève nationale dans l’ensemble de la fonction publique, tous les services municipaux étaient fermés au public ce mardi 10 octobre, exceptés la mairie, les services techniques et le CCAS.

texte_1-76.jpgAu regard de la politique actuelle, des mouvements de grève ont été lancés par les trois fonctions publiques, d’Etat, Hospitalière et Territoriale.

« C’est cette dernière que nous représentons » tonnent d’une même voix Christophe Talaga, délégué local Force ouvrière et Marc Simoncic de la CGT. « Il faut que cela évolue pour les agents, les ouvriers et notamment que le pouvoir d’achat soit supérieur ».

Attaques contre les salaires, les conditions de travail, baisse des APL, hausse de la CSG…, les deux syndicalistes sont remontés. « Même les retraités vont être taxés. Ils perdent 800 euros par an sur une base de 1200 euros minimum de retraite par mois ». Le cégétiste Marc Simoncic poursuit sur la suppression des contrats aidés, « pourtant indispensables pour assurer le lien social et rendre un service public de qualité à la population ». A Méricourt, 19 ouvriers en contrats aidés vont perdre leur emploi et c’est la population qui va subir de plein fouet.

Tous les syndicats espèrent que ça bouge. « Nous sommes complétement en colère et on veut le démontrer dans notre ville et expliquer aux habitants, aux parents qui conduisent leurs enfants dans les écoles… » insiste Christophe Talaga, délégué FO.texte_2-82.jpg

Ce mardi, le mouvement était important à Méricourt avec plus d’une cinquantaine de personnes sur le rond-point des droits des enfants pour expliquer leur colère. « Dans l’ensemble, les réactions des gens sont positives. Hier c’était les routiers, aujourd’hui c’est la fonction publique. Il faudrait que demain il y ait une cohésion pour que tout le monde se mette en grève. Pour que véritablement, il y ait un espoir que ça bouge ».

Des services (cantine, périscolaire, l’espace culturel, les sports etc.) sont fermés, d’autres fonctionnaient au ralenti. « Ce n’est pas pour embêter les gens, c’est pour leur faire comprendre que c’est seulement le début, alors il faut se mobiliser ».

Les deux syndicats, réunis dans la lutte, ont l’espoir : « On continuera le combat, il n’est pas question d’abandonner ».
Publié le 10/10/2017

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