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Après le cinéma, c’est l’or qui a (ré)uni Alfréda et Léon Adamczak

 
Paru le 26/07/2012

Le 23 Juin 1962, Alfréda Michalski et Léon Adamczak unissaient leurs destinées à Méricourt. Le 23 juin dernier, 50 années plus tard jour pour jour, le couple était au rendez-vous pour célébrer ses noces d’or.

Marianne Lenne, maire adjointe, les a accueillis dans ce même hôtel de ville où ils s’étaient dits « oui » la première fois avant d’évoquer avec eux tout le chemin parcouru.
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Alfréda Michalski est née le 17 avril 1941. A Rouvroy, dans une famille de travailleurs. Son père était mineur. A 16 ans et demi, elle quitte l’école de coupe pour travailler en usine de filature à Lille en qualité de bobineuse. « J’y suis restée 4 ans. Ensuite j’ai été embauchée comme mécanicienne dans une bonneterie à Hénin-Beaumont » se souvient Alfréda qui cessera cette activité quelques mois plus tard pour s’occuper de ses enfants. « J’ai continué de travailler mais à domicile et toujours dans la confection. C’était plus simple pour élever mes trois enfants ». Un métier qu’elle exercera durant une douzaine d’années. Puis de 1989 à 1992, elle devient auxiliaire de vie auprès des personnes âgées. « Une profession très différente de celle que vous exerciez, mais qui vous a permis de rencontrer des gens en difficulté et pour qui vous aviez de l’attachement » souligne aussi l’adjointe. Après toutes ces années de travail, c’est une retraite bien méritée qui attendait Alfréda.
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Pour Léon Adamczak, c’est en Pologne, à Wagrowiec, qu’il voit le jour, le 20 Mai 1939. « Je suis arrivé en France, j’avais 5 ans. Mon père était chef de chantier » précise Léon. A 15 ans, il quitte l’école pour travailler comme magasinier chez Bultez à Noyelles-sous-Lens. « Ensuite, je suis devenu grutier sur un engin à chenille. Je déchargeais les camions pour les mines ». Il restera dans cette entreprise durant 17 ans, jusqu’à sa fermeture. Léon retrouve ensuite un poste chez Caroni, toujours comme grutier, mais en déplacement sur Paris. « Sept ans plus tard, je suis entré chez Kerchache à Drocourt, puis chez Cécile à Oignies. J’ai 25 ans de déplacement derrière moi » ajoute Léon qui a pris sa retraite à 49 ans pour raison de santé.
Mais avant cela, c’est au cinéma, le Printania à Méricourt qu’ils se sont rencontrés. Leurs premiers regards se croisent en 1958. Léon avait déjà aperçu Alfréda à Drocourt, chez sa grand-mère. « Alors, lorsque je l’ai revue ce jour là dans la salle de cinéma, je l’ai reconnue, même dans le noir » en sourit encore Léon. Et Alfréda ajoute, « j’avais 16 ans et demi et j’étais avec ma sœur. Je ne sortais jamais, c’était la première fois ». A l’entracte, les premières paroles s’échangent et c’est un véritable un coup de foudre.

Les deux tourtereaux attendront quatre ans et demi pour se marier, car Léon est parti durant 28 mois sous les drapeaux. Il est titulaire de la croix du Combattant.

En début de mariage, ils résident 6 ans à Noyelles-sous-Lens, puis 26 ans à Dourges avant de venir s’installer à Méricourt. Entre temps, Alfréda et Léon ont fondé une famille avec l’arrivée de Cathy en 1963, Pascal en 1967 et Martine en 1969. Depuis et à leur plus grande fierté sont venus agrandir le cercle familial cinq petits-enfants, ainsi que Noé, un arrière petit-fils.

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